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LA PEQUENA Y EL ALTO
LA PEQUENA Y EL ALTO
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20 novembre 2008

LEGEREMENT BEDONNANT.

Notre periple colombien nous conduit jusqu'a TAGANGA, pres de SANTA MARTA, PA261003petit village de pecheurs au bord de la mer des Caraibes (excusez-nous du peu !!).
Droit devant, Martinique, Haiti, Jamaique et Cuba que nous ne pouvons que deviner..

Ici la vie s'écoule paisiblement et sans trop d'effort !! Les ressources principales sont la peche, quand elle est bonne, et le tourisme qui se developpe a vitesse grand V et fait pousser des hotels un peu partout.
Dans un premier temps notre principale activité sera la baignade et les trois douches froides et quotidiennes, indispensables pour supporter les températures caniculaires.
En trois mots,  NOUS SOUFFRONS TERRIBLEMENT!

Sursaut de courage ou de folie, nous decidons de partir pour six jours de marche (aller-retour) a la decouverte de la "cuidad perdida" (citée perdue) en pleine jungle primaire de la sierra Nevada. Au depart nous serons seuls avec Bonnett, un des plus anciens guide du coin, legerement bedonnant !, PB011036que nous semerons a plusieures reprises !! Puis au deuxieme jour nous serons rejoint par quatre sympatiques francais et deux autres guides, plus jeunes et plus vaillants !! ....desormais nous resterons derriere !
Le parcours ne presente pas de grandes difficultés, mais les étapes sont parfois longues (6 a 8 heure par jour) et la fatigue fini par nous gagner.

PB061219Apres un premier passage dans les zones montagneuses et vivrieres, ou vivent et travaillent les paysans anciens producteurs de coca aujourd'hui reconvertis dans le café, nous entamons des sentiers argileux, en pentes raides et parfois extrement étroits. Les pluies quotidiennes et diluviennes nous ont preparées le terrain !! Nos pieds s'y enfoncent, jusqu'aux chevilles au risque d'y laisser nos pompes !!PB061210

Au troisieme jour nous sommes enfin dans la jungle, le but n'est plus tres loin !! Extraordinaire vegetation et sons aussi insolites qu'étranges, tant de beautes qui nous feraient presque oublier les dangers. PB031102

Un rio que nous traverserons une fois en nacelle et une bonne dizaine d'autres fois a pied, se presentant de plus en plus profond et violent. Des rochers glissants dix metres au dessus du courant, qu'il faudra escalader tres prudemment et une quantité de petites bebetes comme serpents et fourmis carnivores qu'il est préferable de ne pas rencontrer !.PB031087

Tout au long du chemin, nous croiserons les KOGIS, PB031093derniers habitants de ces regions inhospitalieres, descendant des TAYRONAS aujourd'hui disparus et anciens batisseurs de cette fameuse CUIDAD PERDIDA.

Ce site, lieu de ceremonie ou s'executent encore aujourd'hui les Mamos (chamans), est une pure merveille. PB041130Perchée a 1200 m d'alt, decouverte dans les années 60 par des pilleurs de tombes, cette citée se presente sous forme de terrasses rondes sur lesquelles etaient counstruites les " nuhé ", habitats indigenes que vous pourriez admirer au parc de tete d'or a Lyon ( voir article qui suit).PB021073

Apres de multiples pillages et quelques tueries ( le site regorgeait de statuettes d'or), on installa des camps de surveillance militaire, encore presents, et on commenca un long travail de restauration. Ce projet, tout comme l'acces aux touristes a partir des années 80, s'effectuera sous l'oeil avisé des KOGIS, qui, aujourd'hui encore, régule le flux des visiteurs.

Ici donc, ce n'est pas le Machu-Pichu.. Nous passerons une journée entiere sur le site a dix personnes, dont quatres guides qui assurerons l'installation du couchage et la préparation des repas. PB051137L'argent versé est redistribué en partie aux motards et aux muletiers ( locaux) qui tansporteront hamacs, couvertures et vivres, aux guides et a la communauté Kogis.
Nous repartirons sous une pluie battante qui ne parviendra pas a gacher le plaisir d'etre venu jusque la, loin de tout, et pourtant si proche de l'essentiel....


Nous quittons la Colombie ce 12 novembre pour rejoindre le Mexique. Au programme plus de 50 heures de bus a travers le Panama, Costa Rica, Nicaragua, Honduras, Salvador et Guatemala. Nous voici a SAN CRISTOBAL DE LAS CASAS, aux portes des caracoles zapatistes.
Demain nous esperons entrer a OVENTIK pour rejoindre une communauté....une affaire a suivre de pres.

                                           
             Daniel et Celine de SAN CRISTOBAL DE LAS CASAS...le 20 nov.




POUR LES CURIEUX, MANIFESTATIONS A PROPOS DES KOGIS ET PLUS D'INFOS SUR :http://www.tchendukua.com/


Nuhé, chaumière indienne au cœur de la Tête d'Or

Kogis_001 CULTURE – L'aspect original de sa toiture la distingue au sein des espaces boisés du parc de la Tête d'Or. Quelques morceaux de bois solidement ficelés forment un cône qui sera peu à peu recouvert d'un dense tapis de paille. Des matériaux issus de son environnement proche, ou recyclés, comme le prévoient les rites Kogis. Ce mardi, une poignée de bénévoles a finalisé la construction d'une Nuhé, bâtisse traditionnelle de cette tribu indienne du nord de la Colombie... 

Initialement, elle devait être détruite après la fin des « Dialogues en humanité », trois jours d'ateliers et de discussions sur la question humaine qui se sont tenus début juillet, et au cours desquels sa construction avait débuté. La municipalité a finalement décidé de laisser la maison au Parc de la Tête d'Or, à la disposition des promeneurs. Une manière de réaffirmer sa volonté de faire du lieu un havre écologique.

Dialogues.
S'il y a bien une chose à laquelle Eric Julien tient comme à la prunelle de ses yeux, c'est bien à la survie des indiens Kogis. Il y a quelques années, cette tribu vieille de 3000 ans sauve le géographe français d'un œdème pulmonaire lors d'un voyage en Colombie. Depuis, il œuvre pour sa sauvegarde en achetant pour ses membres des hectares de terre avec son association, Tchendukua. Pour sensibiliser les promeneurs au sort réservé à ces indiens de Colombie, il dirige jusqu'à ce mercredi au parc de la Tête d'Or les travaux d'une réplique de la Nuhé, lieu symbolique de la vie des Kogis.

Les Kogis entretiennent un rapport quasi-filial à la terre et se soignent par les plantes. « Leur philosophie est simpleKogis_003_2: pour eux, chercher à dominer l'autre, c'est se détruire sois-même », explique Geneviève Ancel, conseillère technique pour le développement durable au Grand Lyon. Traditionnellement, la tribu réunit ses membres dans la Nuhé pour discuter des problèmes du groupe. D'ordinaire sans chef, elle choisit à cette occasion le membre le plus compétent pour mener le débat. « Cette façon de procéder ne peut que nous interpeller sur notre manière de gérer les conflits », analyse Geneviève Ancel. Comme au sein des Kogis, la construction de la Nuhé du parc de la tête d'Or a permis à quelques bénévoles d'ouvrir un dialogue sur le chantier. Plus tard, elle rassemblera peut-être les promeneurs du parc.

B.P.



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Commentaires
A
sé vraiment manifique ce que vous voyez<br /> bon courage pour la suite<br /> adeline ta nièce
A
Cliquez sur les photos pour les agrandir
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